Soha: Jolie, envoûtante, une voix d'exception !
A découvrir absolument, si vous ne connaissez pas déjà, cette chanteuse à la voix ravageuse, qui grâce à son talent incontestable, est entrain de se faire une jolie place dans le monde de la musique. Et je peux vous dire qu'elle le mérite, car Soha, cette jeune chanteuse marseillaise d'origine sahraoui (désert d'Algérie)est tout simplement sublime! Vous allez adorez !
SOHA : Nomade d’ici et d’ailleurs
Le vent du désert coule dans ses veines et les chants traditionnels algériens de sa maman sont tatoués en transparence sur sa voix. C’est elle, sa mère, originaire des terres de Nubie, qui lui transmettra son amour pour la musique. Ses parents sont sahraoui (Algérie), issus de la tribu des « Ouled Saltane » (les enfants du sultan). Soha gardera en héritage cet esprit nomade, ce besoin de liberté, d’indépendance et ce tempérament de feu.
Naturelle, fraiche et spontanée, Soha est le reflet d’un métissage tant artistique qu’ethnique.SOHA : La famille
Native d’une cité nord de Marseille, Soha y a vécu toute son enfance. C’est la plus jeune d’une famille de 8 frères et sœurs. « Chaque membre de ma famille avait son type de musique. J’ai essayé d’absorber leurs goûts, en m’efforçant d’être attentive et gourmande». Alors que l’appartement danse au son de la musique black, du disco, du funk et de la soul, sa grande sœur la sensibilise aux textes et à la chanson française : Brel, Aznavour, Lavilliers, ou Cabrel. Soha commence à chanter…Tout naturellement !
SOHA : Et alors ?
« Dès le premier jour, j’ai tout simplement refusé de jouer la choriste de service, rôle dans lequel on cantonne trop souvent les femmes. Etre confrontée à un milieu presque exclusivement masculin m’a donné encore plus de volonté, de force et de courage. Il m’a fallu être à la hauteur, être culottée, d’où la naissance de mon nom d’artiste, Soha, qui signifie « et alors ? » en patois jamaïcain. Dans ce milieu, les femmes sont difficilement acceptées, mais Soha réussit au fil du temps à faire sa place dans le Reggae Dance Hall, avec une grande dextérité scénique et une vraie singularité. Ses textes sont un mélange harmonieux de français, d’anglais et de patois jamaïcain. « Je ne voulais faire partie d’aucun sound system, rester libre. » Ses références musicales qui nourriront sa créativité comptent parmi d’autres « Dennis Brown, la voix d’or et Tanya Stephens, un bout de femme qui m’a beaucoup influencée et qui a su s’imposer dans le Reggae Dance Hall ».
SOHA : La sagesse
« Son univers cubain me rappelle Marseille. Ses rythmes, je les connais. Ils sont en moi depuis toujours parce qu’ils viennent avant tout d’Afrique. Célia me les a révélés. »
Soha se plonge alors dans les enregistrements afro-cubains des années 1930 à 1950.Elle y puise une énergie nouvelle. C’est le déclic pour un nouveau projet. Le sien.
SOHA : L’album
La voix de Soha, limpide, a elle-même de multiples facettes…Comme sa musique, subtil mélange de sonorités chaudes qui évoquent le tantôt le reggae, ou le jazz, le Cap Vert ou Cuba…
Douze titres où se mêlent optimisme, espoir et mélancolie, chantés dans la langue de Molière et de Neruda.Un album naturellement élégant…Comme Soha